Début des stages
Samedi 3 juillet, déjà une semaine qu’on est là, les journées passent très vite ici Lever 6h pour Marion, Docteur Sogodogo passe la chercher pour le Centre hospitalier mère enfant du « Luxembourg». 7h levé des 6 autres, la guerre pour la salle de bain commence, car la douche s’impose compte tenu de la chaleur de la nuit.
On marche 15 minutes pour aller au grand goudron (nom donné à la grande route), puis on monte dans le premier sotrama qui passe.
On est serrées comme des sardines il fait en moyenne 40°C, les perles de sueur coulent sur le front, tu pries pour que le sotrama de droite et celui de gauche ne se rabattent pas les 2 en même temps. Il faut ensuite éviter les motos qui se faufilent partout même sur les trottoirs. Ici pas de code de la route et un gros trafic, la rocade parisienne c’est de la rigolade à côté !
On passe le pont des martyrs qui traverse le Niger et on arrive à Raïda, le centre ville de Bamako.
C’est un grand marché où l’on trouve de tout : chaussures, moustiquaires, matelas et étalages de poissons, fruits, beignets, posés à même le sol. C’est le quartier pauvre de Bamako, les mendiants sont partout.
C’est ici que nos chemins se séparent : Marie et Clémence marchent jusqu’au CESAC et les filles du Point G courent pour attraper la navette.
On se retrouve le soir à Magambougou, le quartier « chic »,
où l’on peut respirer autre chose que les pots d’échappements car la circulation est moins dense. Après le débriefing de la journée, repas à la vache bleue où on a testé les bananes plantains, les brochettes de viande, la salade d’avocat. On évite la viande des étalages type cervelle et abats.
Lundi départ de Caro qui part accoucher en France, repas français avec poulet au curry et sauce aux champignons (ça fait du bien). Mercredi on est allées à l’Ambassade Française pour déclarer notre arrivée, fouille à l’entrée et nous avons pu constater le décalage entre l’hospitalité française et malienne. On espère que l’accueil sera meilleur le jour du 14 juillet.
Vendredi discussion sur la terrasse avec Lamine et Ahmed les touaregs, on échange nos points de vues sur la vie. La religion est encore bien encrée dans les esprits.
Couché 4h pour se lever 4h après, mais raté : pluies torrentielles, l’excursion au grand marché est reportée.
Samedi soir nous sommes invitées à un mariage Touareg par Lamine, les femmes sont belles toutes entourées de voilages.
Nous nous sentons « courtes », les touaregs étant des gens très grands.
Lucy, Aurore et Sarah tentent une danse puis partage du méchoui et au lit.
Un Mabouilla : les lézards d’ici